Track record de notre allocation d’actifs
2024 (S1)
Ce qui a été bien vu :
- Notre surpondération des marchés US au T1 (+13% en euros sur la période) suivie d’une recommandation neutre au T2 (+5%)
- Notre biais continuellement long émergents (+11% en euros sur le semestre)
- Notre biais plutôt sous-pondéré sur les marchés européens (+10% au T1, -1% au T2)
- Nous avons dès le début de l’année affirmé notre choix sur les bancaires japonaises qui ont largement surperformé (+40%)
- Notre surpondération de l’IBEX et l’AEX depuis la mi-février (respectivement +12% et +10% vs +5% pour l’EuroStoxx large)
- Notre intérêt pour les marchés UK et suisse (respectivement +10% et +8% en euros)
- Notre surpondération de la Tech américaine jusqu'à passer tactiquement neutre le 7 février pour ensuite repasser surpondérés le 7 mai, tout en déniant le caractère de sommet de bulle. Cette stratégie a été pleinement validée
- En termes de styles USA et Europe, nous sommes restés continument longs Growth vs Value (écarts respectifs de 1200 et 300 pb)
- Nous avons également appelé à un renforcement progressif des Small caps européennes à la toute fin de 2023 avant de devenir plus positif en cours de trimestre
- Sur les obligations souveraines, nous avons abordé l’année avec un positionnement neutre, avant de passer très rapidement négatifs (mi-février) et d’adopter une vue plus positive début juin. Cela a été assez bien vu.
- Nos choix géographiques : biais à la surpondération du T-Note US (+2% sur le semestre) et des pays périphériques européens (flat) vs core (-2%) ; forte sous-pondération des obligations japonaises (-12%) et forte surpondération des obligations émergentes (+5%).
- Notre positionnement neutre sur l’eurodollar avec une fourchette cible de 1,05-1,10
- Notre vue neutre sur la livre vs euro
- Notre sous-pondération des actifs français après la dissolution de l’Assemblée nationale (CAC 40, OAT, small caps françaises,…)
Ce qui a été moins bien vu:
- En matière de stratégie sectorielle Europe, notre surpondération de l’Auto (-1%), notre surpondération des Utilities (-6%), notre sous-pondération des Industrielles (+7%) et notre vue neutre/négative sur les Bancaires (+16%)
- Notre biais plutôt peu engageant sur l’or
- Notre call haussier yen vs dollar
- Notre call haussier franc suisse vs euro
2023 (S2)
Ce qui a été bien vu :
- Notre positionnement neutre sur les obligations souveraines
- Notre positionnement neutre sur les matières premières (constamment neutres sur le prix du Brent , surpondérés sur l’or et sous-pondérés sur les métaux industriels, ces choix ont été judicieux)
- Notre surpondération du crédit corporate
- Notre surpondération du cash
- Nous avons constamment privilégié le crédit IG face au crédit HY
- Notre sous-pondération des actions dès le début du semestre
- Notre surpondération des actions US vs les actions européennes
- Notre sous-pondération des actions UK vs le MSCI World
- Notre surpondération de la Tech US
- Notre choix de surpondérer les pétrolières européennes jusqu’au 14 octobre, avant de revenir à une position neutre a été plutôt bon
- Nous sommes restés longs yen vs dollar sur l’ensemble du semestre
- Nous sommes restés globalement neutres sur la période sur le yuan face au dollar
- De même nous sommes restés neutres sur la livre vs l’euro
- Nous sommes restés neutres / légèrement longs franc suisse vs euro alors que sur le semestre, le franc suisse s’est apprécié d’environ 5% face à l’euro
Ce qui a été moins bien vu:
- Notre décision de revenir à neutre actions mi-novembre a été un peu tardive et trop timorée
- Notre surpondération du SMI vs le MSCI World malgré l’appréciation du CHF
- Notre position neutre sur les pays émergents qui, tout en affichant une performance positive, ont sous-performé
- Sur les bancaires européennes, notre décision de commencer le semestre à neutre puis de sous-pondérer à partir de septembre n’a pas été judicieuse
- Notre surpondération sur la Qualité n’a pas été payante
2023 (S1)
Ce qui a été bien vu :
- Notre positionnement neutre concernant les obligations souveraines (les obligations mondiales ne gagnant que 2% sur le semestre en devise locale et perdant 2% en euros)
- Notre choix de surpondérer la dette émergente (+4% en USD sur le semestre, soit +2% en euros). Notre sous pondération de la dette UK et japonaise (respectivement 0% et -8% en euros sur le semestre) également. Même chose pour le biais à la surpondération de la dette périphérique vs la dette core en Europe
- Notre surpondération des actions US vs Europe
- Notre sous-pondération des actions UK
- Notre surpondération des actions italiennes vs MSCI EMU
- En termes de styles européens, notre long Growth vs Value a bien fonctionné dans l’ensemble. Nous avons eu raison de sous-pondérer le style High Dividend dans un contexte de rémunération élevée du cass
- En termes de secteurs en Europe, notre biais long bancaires jusqu’à mi-avril, puis neutre par la suite s’est avéré juste
- Concernant les matières premières, l’impact direct des baisses de production sur le prix du pétrole que nous anticipions s’est finalement matérialisé, mais trop tardivement, en juillet – août, ce que nous avons néanmoins joué tactiquement avec succès
- Notre positionnement plutôt positif sur l’or. Sa résistance à la désinflation, la hausse du dollar, des taux réels et de l’appétit pour le risque a été forte et il affiche une hausse de 5% sur le S1
Ce qui a été moins bien vu:
- Nous avons été globalement neutres sur la dette core Europe et sur la dette US sur l’ensemble du semestre, alors qu’en euros, la première a surperformé la seconde (3% vs 0%). Notre sous-pondération continue sur les obligations indexées n’a pas été payante, les taux réels et les compensations d’inflation progressant légèrement
- Sur les actions, notre positionnement neutre a été trop timoré, alors que le MSCI ACWI total return a gagné 11% en euros sur le semestre
- Nous avons sous-estimé le potentiel de hausse des actions japonaises (nous avons été sous-pondérés jusqu’en mai, avant de passer à surpondérés couverts du change ensuite)
- En revanche, notre position neutre sur la Tech US vs S&P 500 a été trop prudente, alors que nous avions bien vu la surperformance de ce secteur au S2 2022
- Nous avons maintenu pendant trop longtemps une surpondération des matières premières. Cela s’est révélé peu pertinent. De fait, le GSCI total termine le semestre en baisse de plus 10% (en dollars)
2022 (S2)
Ce qui a été bien vu :
- Reprise de l’exposition actions pour la fin de l’année
- Sous-pondération de l’Europe vs les USA au T3
- Maintien d’une vue neutre sur le Japon
- Maintien d’une sous-pondération Small Caps jusqu’à la mi-décembre, date à laquelle nous sommes passés surpondérés
- Biais positif sur le High Div (plus précisément DividendGrowers) sur la quasi-totalité du semestre, avant passage à neutre en fin d’année
- Concernant le Nasdaq, nous avons abandonné notre position de légère surpondération mi-octobre pour une position neutre
- Poursuite de l’aplatissement (et l’inversion) de la courbe des taux
- Sous-pondération sur les obligations indexées tout le S2
- Concernant les matières premières, nous avons coupé mi-juillet notre long (en particulier sur le pétrole) que nous avons porté tout au long du S1 pour revenir à un positionnement neutre
- Concernant les changes, notre choix d’être structurellement long EUR vs GBP à partir de mi-septembre
Ce qui a été moins bien vu:
- Notre changement de stratégie concernant la reprise de l’exposition actions pour la fin de l’année aurait pu être un peu plus appuyé
- Surpondération des obligations vs actions
- Surpondération du marché américain vs. le marché européen au T4
- Nous avons surpondéré le marché actions émergent de façon trop précoce
- Choix trop précoce mi-septembre de revenir à surpondéré sur la dette émergente. Néanmoins, la classe d’actifs a progressé de 1,6% en dollars depuis la recommandation
- Au sein des Matières premières, nous aurions dû être plus franchement négatifs Pétrole vs Or
- Concernant la parité EUR/USD, si le changement d’orientation de long dollar à neutre a été judicieux, nous aurions dû passer long euro à partir de fin octobre
2022 (S1)
Ce qui a été bien vu :
- Nous sommes restés surpondérés sur les matières premières (27% en dollars au S1)
- Nous avons maintenu notre sous-pondération des obligations souveraines jusqu’à début avril avant d’adopter une position neutre par la suite
- Nous avons été sous-pondérés sur les obligations indexées
- Nous sommes restés neutres sur le crédit, avec une préférence pour le crédit américain au détriment du crédit européen
- Notre sous-pondération du crédit IG vs crédit HY au T1 (notamment aux USA) en raison de la hausse des taux
- A partir de mai le choix de surpondérer le crédit IG US et de sous-pondérer le HY Europe en contrepartie (le crédit IG US a gagné plus de 5% en euros (2.7% en dollars) contre une baisse de 0.2% pour le crédit HY Europe)
- Début février, les tensions avec la Russie nous ont conduits à rapidement réduire le risque de notre allocation actions (passage à neutre) en contrepartie, en augmentant le poids du cash
- Sur le marché des changes, nous avons très tôt recommandé d’être short euro. Nous avons aussi bien vu la hausse du franc suisse et la baisse du yen face au dollar et enfin, nous avons aussi bien lu l’évolution du yuan (baissier jusqu’à début juin avant d’adopter une optique neutre)
Ce qui a été moins bien vu:
- Notre choix de rester surpondérés sur la dette émergente sur l’ensemble du semestre a été une erreur
- Nous aurions dû être plus agressifs dans la réduction de la position actions, puisque nous ne sommes passés en sous-pondération stratégique que début juin
- Nos choix relatifs pays (notamment USA vs Europe) ont été effectués à contretemps (nous avons surpondéré l’Europe jusqu’à début mars puis nous avons surpondéré les USA, à partir de début avril alors que cela ne s’est pas révélé pertinent)
2021 (S2)
Ce qui a été bien vu :
- Notre surpondération sur les actions (depuis août) et les matières premières cycliques (en particulier le pétrole sur pondéré tout au long du S2)
- Notre sous-pondération sur les obligations souveraines, les indexées (avec une préférence pour les titres européens à partir du T4)
- Nous avons estimé depuis février 2021 qu’il était « difficilement envisageable de voir les taux longs américains dépasser sensiblement et durablement les 1,60% au cours de 2021 »
- Le maintien de notre sous pondération des obligations souveraines, en particulier la dette souveraine européenne core
- Notre position de neutralité sur le crédit. Notre « long » HY/IG s’est révélé pertinent tant aux Etats-Unis qu’en Europe
- Nous avons été longs sur les matières premières cycliques tout au long du S2
- L’absence de pari spécifique en matière de change était plutôt adaptée
- Notre confiance sur les actions sur l’ensemble du semestre (+10% pour le MSCI monde en euros)
- Notre surpondération tactique des actions américaines par rapport aux actions européennes à partir d’octobre
- Au plan purement tactique, 73 « paris », sur les 122 que nous avons recommandés dans nos tableaux de bord d’allocation tactique, se sont révélés justes au cours du 2ème semestre, soit une proportion de 60% (vs 69% au S1)
Ce qui a été moins bien vu:
- L’or, que nous avons sous-pondéré, a obtenu des performances très correctes
- Notre neutralité EUR/USD ne s’est pas révélée appropriée
- Notre surpondération des pays émergents dès septembre s’est avérée être un peu précoce
- Notre surpondération globale stratégique des actions européennes sur le semestre
- Notre sous-pondération des actions britanniques à partir du T4
2021 (S1)
Ce qui a été bien vu :
- Notre surpondération sur les actions jusqu’à mi-mai puis notre position neutre depuis
- Quelques choix géographiques en faveur de MSCI UK fin janvier (+5% jusque mi-mai) et de l’eurostoxx à mi-mars (+3% au max jusque mi-juin)
- Notre short actions japonaises à partir de mai
- Notre sur pondération des matières premières cycliques tout le S1
- Notre sous-pondération sur les obligations souveraines (puis réduction de la sous pondération à partir de mars)
- Notre sous-pondération sur l’or tout le S1 (-3,8% au S1)
- Notre position neutre sur le cash (jusque mai puis surpondération).
- Notre sous-pondération sur les obligations souveraines (puis réduction à partir de mars)
- Notre long pétrole sur tout le S1 s’est révélé pertinent (+50% au S1)
- Notre avertissement sur des microbulles au début février était justifié : MSCI Environnement (-26% du pic au creux) ; MSCI clean energy (-34% du pic au creux); le bitcoin (-53% du pic au creux)
- Au plan purement tactique, 76 « trades » (sur 110) que nous avons recommandés dans nos tableaux de bord d’allocation tactique se sont révélés justes au cours du 1er semestre, soit une proportion de 69% de l’ensemble de nos recommandations.
Ce qui a été moins bien vu:
- Notre choix en faveur de la dette émergente (EMBIG) pendant les 2 premiers mois de l’année a été moins pertinent
- Notre surpondération du crédit durant les 2 premiers mois de l’année n’était pas justifiée (performances très faibles)
- Notre long HY/IG tout au long du S1 n’a pas été pertinent
- Nous aurions dû être plus agressifs sur les métaux industriels
- Nous sommes restés trop longtemps sur les small caps, value et cycliques , ce qui n’a pas réellement fonctionné sur les 2 derniers mois du semestre
2020 (S2)
Ce qui a été bien vu :
- Nous avions envisagé la seconde vague dès le début du S2
- Notre surpondération sur les actions, le crédit et les matières premières cycliques
- Notre sous-pondération sur les obligations et l’or
- Notre position neutre sur le cash
- Notre position longue sur l’euro vs USD
- Notre position longue sur l’euro-sterling
- Sur les marchés actions, notre sur pondération émergents
- Notre sous pondération du marché UK
- Nous avons plusieurs fois repoussé l’idée de bulle sur la tech américaine
- Notre stratégie de réduction des spreads périphériques
- Notre surpondération des obligations indexées
- Notre idée d’élargissement du spread souverain transatlantique
- Notre pari sur la sur performance du HY par rapport au IG
- Notre surpondération des métaux industriels de juillet à novembre (+19% sur période)
- Notre surpondération sur le pétrole en décembre (+6%)
- Nous sommes restés neutres sur les actifs risqués entre juillet et octobre, ce qui s’est révélé pertinent (sauf en août)
- Notre insistance sur les secteurs gagnants : transport aérien, aéronautique, hôtellerie-restauration, financières, énergie
Ce qui a été moins bien vu:
- Nous aurions dû être plus positifs sur le renminbi
- Notre pari sur la dette souveraine en dollars s’est révélé peu pertinent (-1% au S2)
- Lors de la montée en puissance de la seconde vague en octobre, nous avons adopté un point de vue tactique encore plus défensif, certes justifié, mais quelque peu trop tardif
- Notre idée de conserver la santé vs d’alléger la tech parmi les secteurs gagnants
2020 (S1)
Ce qui a été bien vu :
Avant le bear market (avant le 19 février):
- Forte prudence en termes d’allocation d’actifs tactique dès la fin janvier quand il nous est apparu que la crise sanitaire en Chine présentait des risques non pris en compte par les marchés; sous pondération de MSCI EM et des matières premières cycliques; sous-pondération des financières & long short défensives vs cycliques; surpondération de l’or et des devises refuge (yen franc suisse); sous-pondération du transport aérien mondial, sous-pondération de l’hôtellerie-tourisme, du transport, du commerce de détail au sein de MSCI China; surpondération de la santé et du e-commerce/commerce en ligne
Pendant le bear market (19 février-23 mars)
- Poursuite de la stratégie tactique défensive (cf. ci-dessus + hausse de la pondération actions américaines vs. reste du monde + prolongation de notre stratégie optionnelle d’achat de puts
- A partir du 10 mars, surpondération stratégique (6 mois) actions, crédit, matières premières cycliques, dette périphérique, dette em en dollars et en devises, long obligations convertibles
Durant le rally (23 mars-fin juin)
- Les positions tactiques plutôt défensives (Big caps, Tech, défensives, marché américain sur les actions, US dollar, or et devises refuge comme couverture) jusqu’à la mi-mai.
- Biais plus positif sur les actifs risqués à court terme à partir de la mi-mai (cycliques, eurostoxx, marché japonais…) Idem pour long MSCI hors Chine et Asean, long small caps européennes, long dette émergente en monnaie locale, long straddle
- Biais tactique à nouveau plus prudent à partir du 9 juin
Ce qui a été moins bien vu:
Avant le 19 février, nous aurions du être plus fermes dans nos messages
Pendant le bear market;
- Nous n’avons pas su détecter le point bas du marché(23 mars)
- Nous sommes revenus trop vite en allocation stratégique sur les actifs risqué (dès le 10 mars)
A partir du 23 mars;
- Nous sommes restés trop longtemps sur un long crédit/actions et nous avons maintenu un biais tactique encore conservateur à la mi-mai qui n’était plus justifié (achats de puts, or, devises refuge, Tech, long Big caps/Small caps, short sur les secteurs à bêta élevé,)
2019
Ce qui a été bien vu :
- Nous avons toujours considéré que les craintes sur le cycle mondial (notamment au S1) étaient excessives.
- Nous avons réitéré à plusieurs reprises notre conviction que le grand marché haussier, entamé le 9 mars 2009, n’était pas terminé.
- Notre choix au S1 de réduire notre exposition sur les segments les plus risqués HY (de neutre à sous-pondéré) et de l’augmenter sur le segment IG s’est avéré plutôt payant
- Notre surpondération sur les matières 1ères dans l’ensemble (au S1 et en fin d’année essentiellement), notamment sur le pétrole
- La surpondération de MSCI China, en dépit des craintes de nombreux investisseurs de l’impact négatif de la guerre commerciale (surperformance vs le MSCI Emergent).
- Notre sous-pondération des govies au S2 (+1,3% au niveau global en euros) et du crédit (4,5% au niveau global en euros) s’est révélée pertinente en relatif.
- Notre surpondération des actions japonaises sur l’ensemble du S2
- Notre choix renouvelé en faveur de la dette périphérique au détriment de la dette cœur (l’Italie et dans un deuxième temps la Grèce)
- Même remarque à propos de la dette émergente
- Nous avons eu plutôt raison de ne pas prendre de position trop marquée sur les 5 principales parités de change que nous suivons. C’est la stabilité qui a prévalu dans l’ensemble.
Ce qui a été moins bien vu:
- Nous aurions dû être plus agressifs dans notre allocation actions, tout particulièrement en raison de la bonne performance du marché américain qui nous a plutôt surpris
- Notre surpondération des actions japonaises sur l’ensemble du S1
- S’agissant des émergents, notre surpondération (à partir d’août) s’est révélée un petit peu prématurée
- Sur l’Eurostoxx, notre surpondération des 2 derniers mois de l’année n’était pas réellement justifiée
- Notre position excessivement négative sur les obligations au S1 (avant la remontée des taux du S2).
- Nous aurions dû être plus offensifs sur la devise britannique
2018
Ce qui a été bien vu :
- Nous avions en tout début d’année averti sur le risque de correction et nous sommes revenus sur les actions dès le 7 février, après la 1ère correction de l’année
- Nous avons toujours nié l’existence d’une bulle tech aux USA
- Nous sommes passés surpondérés sur les actions Emergentes au T4
- Nous sommes passés long sur les matières premières au début février
- Nous sommes restés sous-pondérés sur les Govies durant les 3 premiers trimestres de l’année
- Nous avons réitéré toute l’année (comme en 2017) notre intérêt pour la dette portugaise qui a sur performé le Bund
- Notre position de neutralité sur le crédit tout au long de l’année a été justifiée en termes de rendement/risque
- Nous avons anticipé une compression du spread italien au T3 2018 et nous n’avons pas cru pas à une contagion de la crise italienne aux autres signatures périphériques
- Nos positions de couverture sur l’or et le yen se sont avérées payantes au T4
Ce qui a été moins bien vu:
- Nous sommes passés neutres (allocation stratégique) sur les actions seulement en novembre 2018, même si nous faisions preuve de prudence dès le mois d’août (allocation tactique)
- Nous avons trop souvent surpondéré le marché actions européen, ce qui ne fut fondé qu’entre mars et mai ainsi qu’en décembre
- Même remarque sur l’Euro vs. USD
- Nous sommes restés légèrement sous-pondérés sur les obligations souveraines au T4
- Notre position longue sur les matières premières au T4 était notre plus grave erreur
2017
Ce qui a été bien vu :
- La surpondération des actions de la zone euro tout au long du S1
- La surpondération des marchés actions émergents entre février et octobre
- La sous-pondération des obligations souveraines sur l’essentiel de l’année
- La poursuite de la compression des spreads souverains européens, en particulier du Portugal
- La surpondération sur l’or au S1
- L'idée de revenir sur le marché américain après la relance de la réforme fiscale américaine (début octobre)
- Notre position neutre en matière de crédit (avec surpondération Zone Euro et sous-pondération USA)
- Notre surpondération de l’euro, sous-pondération du dollar et sous-pondération du sterling sur la plus grande part de l’année
Ce qui a été moins bien vu:
- D’une manière générale, notre position générale sur les marchés d’actions mondiaux s'est révélée excessivement prudente
- La surpondération du marché actions européen était moins pertinente au S2 qu’au S1
- Sur les taux de change, nos positions n’ont pas été correctes sur le dollar au début du S1
- S’agissant des matières premières, nous sommes restés trop longtemps sur l'or (jusqu’au début octobre) et nous avons négligé une partie du potentiel haussier du pétrole sur le S2 (presque 40% de hausse au S2 en dollars).
2016
Ce qui a été bien vu :
- La performance (en dollars) du marché actions quasi-nulle au 1er semestre
- Notre surpondération de l’or au S1
- Concernant les obligations souveraines, le maintien de notre position neutre au S1, puis notre position de sous-pondération à partir de début octobre
- Notre position neutre sur le crédit dès le début de l’année puis de surpondération à partir d’octobre
- Notre surpondération sur le FTSE 100 (couvert en change)
- Le potentiel haussier tactique sur les actions américaines (puis européennes) post-Trump(à partir du 14 novembre)
- Notre surpondération du Gilt et de la zone euro au S2
- Notre surpondération des TIPS britanniques (couvert en change) (jusqu’en novembre)
- Au S1, nous sommes restés sur l’hypothèse d’un euro-dollar autour de 1,10 (1,12 en moyenne au S1). À la sortie de l’élection de Trump, nous nous sommes appuyés sur l’hypothèse d’un euro-dollar à 1,05 (1,06 réalisé jusqu’à la fin de l’année). Sur le Sterling, nous avons été baissier toute l’année
- Notre position neutre sur les matières premières au S2
Ce qui a été moins bien vu:
- Notre position excessivement prudente du début S2 jusqu’à l’élection de Trump
- Notre surpondération or au S2
- Notre position insuffisamment agressive sur les matières premières au S1
- Notre surpondération des obligations européennes vs. américaines au S1
- La compression des spreads souverains en Zone euro n’a dans l’ensemble pas été validée
- L’appréciation du yen pendant l’essentiel de l’année et sa correction post-Trump
2015
Ce qui a été bien vu :
- Notre sur pondération des actions mondiales et la sous pondération des obligations souveraines au 1er semestre
- Notre décision au début mars de réduire à nouveau la sur pondération actions (après celle de juillet 2014), au point de passer à neutre / sur pondéré, puis de passer neutre en août tout en «jouant» le rebond tactique d’octobre-novembre 2015
- Notre sur pondération des marchés actions japonais et zone euro au 1er semestre
- Notre alerte (du 6 mai) sur la formation de la bulle boursière domestique en Chine, avant que celle-ci ne corrige
- Concernant les obligations souveraines (sur lesquelles nous sommes revenus neutres en août), notre sur pondération zone euro vs USA (hors effets change)
- La thématique de la poursuite de la compression des spreads souverains (malgré la crise grecque), sachant que nous avons toujours exclu l’hypothèse de Grexit en 2015
- Nous avons eu raison d’être sous pondérés sur le crédit et de jouer la sur performance du crédit européen sur le crédit américain (hors effets change).
- Nos objectifs (1,10 pour l’euro-dollar et 120 pour le dollar-yen) ont été dans l’ensemble réalisés
- Le maintien de la sur pondération du dollar pour tenir compte de la baisse potentielle des devises émergentes
Ce qui a été moins bien vu:
- Nous avons eu le tort de rester neutre sur les marchés actions émergents (nous aurions du être sous pondérés)
- Même remarque sur les matières premières (neutre au lieu de sous-pondéré): nous n’avions pas prévu la dégringolade du prix du baril fin 2015
- Notre sur pondération des obligations indexées aux USA et en zone euro n’était pas justifiée en 2ème partie d’année
- Le potentiel baissier du Sterling a été négligé (position neutre)
2014
Ce qui a été bien vu :
- Notre sur pondération des actions mondiales
- Notre sur pondération des actions périphériques sur janvier / février
- Notre sur pondération des actions italiennes à partir de mars
- Notre sur pondération de la Russie, Mexique et Chine au sein des émergents (vs MSCI emerging markets) sur mai-juin
- Notre légère sur pondération des émergents sur juin
- L'écartement du spread entre le rendement du Bund et celui du Gilt / T note
- La sur performance des obligations de la zone euro
- La sur performance des obligations souveraines émergentes à partir de février
- La sur performance des obligations indexées américaines
- La sur performance du high yield sur l'investment grade
- Notre sous pondération sur le cash
- Notre sur pondération du sterling et la sous pondération de l'euro
- Le rebond des métaux industriels et autres commodities
Ce qui a été moins bien vu:
- Notre sur pondération du marché japonais jusqu'en début mars
- Notre sous pondération du Dax en Europe sur mai-juin (performances équivalentes)
- La très bonne performance générale ajustée du risque des obligations souveraines
- La très bonne performance ajustée du risque du crédit
- Notre sur pondération des financières vs non financières au sein du crédit
- Notre sous pondération du yen
- Notre sur pondération du dollar
2013
Ce qui a été bien vu :
- La sur pondération des actions mondiales
- La sur pondération des actions japonaises (couvertes en change)
- La sur pondération des actions de la zone euro entre début juin et début novembre
- La sur pondération des actions (non couvertes en change) au S2 2013
- Nous avons lancé plusieurs messages de prudence sur les actifs risqués à partir du début février (élections italiennes et séquestre), début avril, début mai, et début septembre qui se sont révélés dans l’ensemble justifiés.
- La sous-pondération des obligations publiques, en particulier des obligations indexées sur l’inflation.
- La sur performance du high yield sur l’investment grade (dont le carry a permis de contrebalancer la hausse des taux longs souverains)
- La sur pondération du crédit européen sur le crédit américain
- La sur pondération des obligations de la zone euro (à partir de novembre)
- La sur performance des obligations italiennes et portugaises
- La baisse du yen et la hausse du sterling
- La sous-pondération des matières premières et la baisse de l’or, mentionnée dans les différents numéros d’Asset Allocation et rappelée dans notre alerte du 7 mai
Ce qui a été moins bien vu:
- La sur pondération des marchés émergents entre janvier et mai et à partir de la décision de la Fed du 18 septembre (neutre auparavant). Elle ne fut justifiée que jusqu’en octobre. Notons toutefois que dans notre allocation actions émergentes (dans notre revue trimestrielle « Stratégie émergents »), nous avons sous pondéré le Brésil (qui a sous performé) et sur pondéré le Mexique, l’Inde et la Chine (qui ont sur performé)
- Concernant le Royaume Uni, notre sur pondération actions, sur tout le 1er semestre, ne se justifiait pas du fait de la baisse du Sterling en début d’année
- La hausse du dollar
- Notre sous pondération de l’euro à partir de novembre
2012
Ce qui a été bien vu :
- La sur pondération des actions mondiales
- La sur pondération des actions émergentes
- La surpondération des actions américaines, britanniques de même que la sous-pondération des actions de la Zone Euro jusqu’à l’été 2012
- Au sein de la Zone Euro, la sur pondération du Dax
- Nous avons lancé plusieurs messages de prudence sur les actifs risqués à partir de fin février. Et nous avons réitéré ce message de prudence jusqu’à l’Asset de début aout.
- L’achat de BTP italien entre décembre 2011 et février 2012
- La sur pondération des obligations souveraines émergentes
- La sur performance du high yield sur l’investment grade
- Le retour sur les obligations bancaires européennes à partir de l’été (juillet) – Le retour sur les obligations périphériques à partir de l’été (août)
- Au sein des devises, la sur pondération des devises émergentes (même si la progression a été très faible), la sous-pondération du yen et de l’euro sur les 5 premiers mois de l’année (-3% en termes effectifs)
Ce qui a été moins bien vu :
- L’abandon de notre message de prudence seulement au début septembre, alors que nous aurions pu le faire dès le début de l’été
- Le maintien de notre sur pondération actions émergentes au T2
- L’abandon de notre message de sous pondération des actions d’Europe continentale au début septembre (réduction de la sous pondération dès août) alors que nous aurions pu le faire dès le début de l’été – La sous-pondération des obligations publiques des pays développés (par rapport au cash) et notamment la sous pondération des OAT au sein de la Zone Euro
- Au sein des devises, la neutralité sur l’euro seulement au début de septembre alors que nous aurions pu le faire au début de l’été
2011
2 périodes doivent avant tout être distinguées :
Avant le 28 juillet (éditorial du 28 juillet), notre stratégie était assez offensive
- Nos recommandations ont été assez correctes (performances légèrement positives des actions mondiales, performances positives du high yield, sur performance du Dax, hausse de l’énergie);
- Sur la partie taux, nos recommandations ont été assez satisfaisantes (sur pondération dette souveraine émergente toute l’année et du Bund à partir de l’été, renforcement des TIPS en début d’année, sous pondération des PIGS,…);
- Il y eut quelques erreurs cependant (sur pondérer les actions émergentes, favoriser le MIB).
Après le 28 juillet nous sommes revenus neutres sur les actions, le high yield et les commos cycliques et avons sur pondéré le cash
- Nous avons eu plutôt raison (baisse modérée des actions, des matières premières cycliques et du high yield). Ajoutons que nous avons sur pondéré le Bund. Nous avons eu le tort cependant de maintenir la sur pondération actions émergentes.
- Dès le début de l’été, nous étions passés à sous-pondérer sur les actions de la Zone Euro et cela a été justifié
- Nous avons sur pondéré l’énergie jusqu’en fin avril (justifié)
- Nous avons eu raison de sous pondérer l’euro, mais nous avons eu le tort de sur pondérer les devises émergentes
2010
Les choix fondateurs de notre allocation d’actifs début 2010 ont été plutôt validés par les faits :
- La poursuite de la sur pondération des actions toute l’année
- La poursuite de la sur pondération des émergents, avec le choix de 3 pays (dès le numéro de janvier), très performants en 2010; le Mexique la Turquie et la Russie , en laissant de côté nos choix de 2009 (Chine et Brésil)
- La poursuite de la sur pondération du Dax en Europe
- La poursuite de la surperformance du high yield contre l’investment grade au sein du crédit
- L’idée que le repricing de la dette souveraine était encore devant nous
- Le potentiel de l’or en début d’année
- Notre préférence en faveur du Bund au sein des obligations publiques
- Le renforcement des obligations indexées sur l’inflation
- Nous avons émis un message de grande prudence à court terme sur les actions en mai et juin
- Nous avons mentionné le risque de bulle obligataire sur certains compartiments (numéro de septembre)
Quelques regrets cependant :
- En début d’année, nous étions sur pondérés sur l’Europe continentale au sein des marchés actions émergés. Nous sommes revenus à sous pondérer en mai et juin en raison de la crise de la dette souveraine; puis nous sommes revenus à sur pondérer pour notre « stratégie d’été » (juillet et août) pour adopter une position neutre ensuite
- La sous-pondération des obligations publiques (position adoptée en début d’année, même si notre préférence allait pour le Bund au sein de cette classe d’actifs)
- La sous-pondération de l’or pour notre stratégie d’été
- L’idée mentionnée au début 2010 d’un resserrement des spreads entre financières et non financières: cela a fonctionné aux USA mais pas en Europe.
2009
Les choix fondateurs de notre allocation d’actifs ont été plutôt validés par les faits :
- Notre retour sur le marché actions à partir de mars (qualifié de « bear market rally » dans un premier temps, puis de « rally tout court » en mai)
- Notre préférence pour le crédit sur les actions en début d’année
- Notre préférence pour les obligations publiques européennes sur les actions en début d’année
- La réduction des spreads souverains en Europe par rapport aux pointes de début d’année (numéros de février et ultérieurs)
- La réduction du spread de taux longs entre les Etats-Unis et l’Allemagne, puis son élargissement (en faveur de l’Allemagne) (toute l’année)
- La conviction que les taux longs resteraient à un niveau nominal tendanciellement bas
- Notre préférence pour le marché actions américain en début d’année
- Notre intérêt pour l’or (numéros de mars et ultérieurs)
- Notre intérêt pour les marchés émergents (Brésil et Chine dès le numéro de mars), confirmé par une sur pondération des marchés émergents
- Notre sur pondération de la dette souveraine émergente (numéro de mai)
- Notre sur pondération des financières au sein du crédit (numéro de juin)
- Notre sur pondération du Dax sur l’Eurostoxx (numéro de septembre)
Quelques regrets cependant :
- Nous sommes restés trop longtemps sur le marché actions américain (tout le premier semestre)
- Nous avons sur pondéré trop longtemps l’investment grade sur le high yield au sein du crédit (premier semestre)