Nos analyses fondamentales depuis début 2009
Les analyses principales depuis le début 2009 ont été plutôt validées par les faits :
- La reprise mondiale en 2009
- La sur performance des USA sur l’Europe (dès 2009) sur l’ensemble de la décennie
- La capacité des Etats-Unis à générer environ 2% de croissance annuelle sur la décennie (en fait 2,3% avant Covid-19)
- L’entrée en récession de la zone euro (à l’automne 2011) et sa sortie (au printemps 2013)
- L’absence d’implosion de la zone euro (en dépit des nombreuses défaillances de gouvernance maintes fois soulignées)
- Le scénario de « longue stagnation » en zone euro
- La capacité de la BCE à réduire le risque systémique européen (dès 2012)
- L’absolue nécessité de recourir à un véritable « Quantitative Easing » de la part des banques centrales (dès 2009)
- La poursuite du déclassement français et européen
- Le ralentissement structurel chinois sur la décennie 2010
- L’absence de risque inflationniste en dépit du gonflement extraordinaire du bilan des banques centrales du monde riche durant la décennie 2010
- La survivance de « l’économie de bulle »
- La japonisation de la zone euro et d’une grande partie du monde
- Le caractère parfois bénéfique de la politique de Trump pour les USA
- La reprise mondiale forte post-covid à partir de l’été 2020 (au-dessus du consensus)
Quelques regrets cependant :
- Nous avons surestimé les potentialités des économies émergentes (hors Chine) et négligé leurs problèmes de compétitivité qui se sont manifestés au début de la décennie 2010
- Nous n’avons pas prévu la dégringolade du prix du baril sur le S2 2014 et le S2 2015
- Nous n’avons pas anticipé le Brexit (2016)
- Nous n’avons pas bien anticipé le fort ralentissement de la zone euro fin 2018
- Nous n’avons pas su bien estimer l’accélération de l’inflation américaine et mondiale à fin 2021 et au début 2022 ainsi que la forte hausse des taux d’intérêts longs de 2022 et 2023.
- Nous n’avons pas su anticiper la guerre d’Ukraine